Karima Aallouche
Psychologue clinicienne
à St Julien en Genevois
 
28 avenue de Genève, 74160 St Julien en Genevois

Pour un éloge de la bienveillance : Comprendre son enfant grâce aux neurosciences sociales


Les neurosciences sociales et affectives (NAS) s’intéressent aux mécanismes cérébraux des émotions

et des capacités relationnelles, ainsi qu’à leurs impacts sur le fonctionnement du cerveau.

Les NSA soutiennent que l’étude du cerveau de nos enfants peut nous aider à comprendre certaines de leurs réactions et à mieux les accompagner.

Votre enfant crie, pleure lorsqu’il est frustré ? Vous le trouver parfois « capricieux » ?

Comme si, finalement il « choisissait, contrôlait » sa réaction.

Et si son état était simplement dû à l’immaturité de son cerveau ?

C’est l’hypothèse soutenu par les NSA.

Les neurosciences sociales et affectives démontrent que jusqu’à 6 ans environ, le cerveau des enfants est fragile et malléable. L’enfant est, du point de vue fonctionnel, incapable de gérer ses émotions, seul. La zone du cerveau qui régit cette tâche, Le cortex préfrontal, est encore immature.

Si votre enfant vous parait « submergé » par ses émotions, c’est qu’il traverse de véritables torrents d’affects : Des peurs, des tristesses et des joies intenses qu’il porte comme une tension dans son corps et, qu’il ne sait pas gérer seul.

Selon ces théories, la maturation des capacités cérébrales de l’enfant dépend de la qualité des relations avec son environnement familial et social. Ses expériences relationnelles remanient son cerveau en permanence.

  • Laisser un enfant seul face à ses émotions fortes entraine la sécrétion des molécules du stress qui empêchent le bon développement de son cerveau.
  • Rassuré, sécurisé un enfant en proie à une émotion désagréable, c’est favoriser la maturation de son cerveau. Il sera ainsi, capable progressivement de réguler ses affects.
  • Avoir une attitude empathique, contenante avec un enfant en crise va modifier en profondeur son cerveau intellectuel et affectif, les molécules qu’il sécrète (La dopamine…), les réseaux de neurones… Cela va également améliorer ses aptitudes cognitives pour apprendre, mémoriser, être créatif...
  • Verbaliser ses émotions apaise et régule les zones émotionnelles du cerveau (l’amygdale).
    Il est donc essentiel d’accompagner son enfant pour mettre des mots sur ses ressentis douloureux : tristesse, colère, anxiété…

On comprend alors que les réactions de notre enfant ne sont pas des « caprices » mais une réponse physiologique dû à la jeunesse de leur cerveau. Inutile donc de punir pour lui faire comprendre les choses. Lui offrir un accompagnement bienveillant modifie le fonctionnement de son cerveau et facilite ses apprentissages.

Aider un enfant à bien grandir c’est comprendre son fonctionnement, se mettre à sa hauteur pour accueillir, nommer, apaiser ses émotions avec lui.

Pour Aller plus loin :

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